jeudi 5 novembre 2009

Ben at Café de la Danse (Paris) : 02/11/2009

My first post will be dedicated to Ben Howard's latest show in France at Café de la danse a small but nice concert room in the Bastille neighbourhood of Paris.

Benjamin was performing as a support for Bret DENNEN. If you weren't there, you should at least know that the audience was so positively surprised by its performance that people cheers and claps made him come again for another song (it happen also with Fink who actually asked the audience if they wanted to here Ben sing another song... see it here)

Here is a copy of Laure DASINIERES' review (in French only) in Notfortourists-paris.com


"...
Lundi soir. Soap and Skin passe à l’Européen. Je m’attendais à ce que le Café de la Danse soit un peu vide… Tu parles.
On arrive à 20h et la salle est comble, juste assez de place pour se contorsionner au devant de la scène pour s’assoir. Je suis épatée parce que je ne connais ni Ben Howard qui ouvre ce soir, ni Brett Dennen qui assure la tête d’affiche. C’est bon signe pour la suite!
En tout cas, la soirée commence bien, très bien même, car le jeune anglais va livrer un set d’une incroyable maturité pour ses 22 ans et nous combler d’un song writting subtil et complexe nourri d’influences fortes (Nick Drake, Spingsteen, Ray Lamontagne, Jose Gonzales) qui ne semblent trop peser sur ses jeunes épaules.
Parenté ne voulant pas dire imitation, Ben trouve le ton juste pour se démarquer de ses prédécesseurs et offrir un son émouvant et fort, mélancolique et tempétueux, romantique sans une once de complaisance, de pleurnichage ou de guimauve.
Seul sur scène, il se suffit à lui même pour transmettre des émotions brutes qui touchent droit au cœur. Sa voix chaude, grave, un rien éraillée, parfois nasillarde mais surtout frissonante, comme traversée par des spasmes, porte en elle autant de force que de fragilité. Elle envoûte, simplement, sans jouer de manière outrancière sur la corde sensible. Il s’accompagne d’une guitare acoustique en se servant de toutes ses potentialités, de façon classique, pour produire des riffs ciselés et raffinés, ou en utilisant sa caisse de résonance pour composer des rythmiques organiques et prenantes. Il fait parfois les deux, tenant son instrument comme s’il s’agissait d’une cithare.
Ben Howard semble refuser toute concession: ses chansons sont construites avec une certaine sophistication, sans respect du typique schéma couplet/refrain et surtout en sachant gagner progressivement en intensité et en tempétuosité comme le sublime « London » qui débute de manière extrêmement sobre et minimaliste, langoureuse et émouvante pour monter progressivement en puissance, d’abord par quelques fins vibratos vocaux et instrumentaux puis par une guitare qui s’échauffe et s’emballe à mesure.
Sans jouer les écorchés vifs, ni les artistes torturés, Ben Howard livre des folk songs tortueuses, souvent sombres, parfois teintées d’un certain optimisme. Et, qu’elles soient calmes ou plus fièvreuses, elles portent en elles quelque chose d’ardent, une énergie qui tantôt se maîtrise, tantôt explose. Lui même très investi dans son jeu, il donne une belle leçon de sponténéité et d’imprégnation et nous offre un moment frémissant et hors du temps.

..."



For the lazy English readers who don't want to search for a translation, well, she said she was very impressed by Ben's performance (she is keen on using meaningful adjectiv to express this feeling, but basically, that what she wants you to know : Ben's is impressive and you should know him)

Her post was also put in front of the Café de la Danse's web site

1 commentaire:

  1. Hello!
    Complètement d'accord avec ce qu'elle a écrit!
    Surtout le passage sur sa voix "chaude", "envoutante", "frissonante" ... (Je suis amoureuse... de cette voix!)

    Merci d'avoir fait ce blog :-D

    Elise

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